vendredi 4 décembre 2015

Des Funérailles Éco Responsables, c'est possible !

Comment Organiser Des Funérailles Vertes


Cimetière naturel de Niort

L'organisation de funérailles plus douces pour l'environnement est un concept qui vise à diminuer notre impact sur l'environnement. Un des principes fondamentaux de la pensée environnementale est d'éliminer les substances toxiques et de retourner à l'écosystème par décomposition de la matière.

Les funérailles et les rituels funéraires devraient pouvoir être le reflet de la vie d'une personne, de toutes les particularités qui font de chaque être une personne unique voulant laisser une empreinte cohérente avec ses croyances, ses valeurs. Les funérailles devraient pouvoir refléter la façon dont chaque vie aura été vécue.

Afin d'affirmer sa volonté de s'inscrire dans une démarche de développement durable globale, le mouvement des coopératives funéraires a lancé un Guide de la coopérative funéraire écoresponsable afin de permettre à ses membres de s'orienter sur les meilleurs choix possible pour réduire leur impact environnemental, jusque dans leurs funérailles.

En voici quelques extraits choisis et adaptés aux spécificités françaises.

> Crémation ou inhumation ?


L’inhumation a des impacts plus importants sur la santé humaine et la qualité des écosystèmes, notamment des nappes phréatiques. La crémation utilise des ressources en gaz naturel important et accentue les changements climatiques et la pollution de l’air.

Si l'inhumation est le procédé qui possède un potentiel de réduction d'impact plus important, celui de la crémation est fortement dépendant des technologies.

Les impacts environnementaux de l’inhumation proviennent principalement du processus naturel de décomposition du corps humain et de la fabrication de la pierre tombale. Lors de la décomposition du corps, les métaux lourds contenus dans les corps peuvent contaminer le sol et atteindre les nappes phréatiques. Au niveau de la fabrication de la pierre tombale, les impacts sont dus à l’énergie nécessaire pour l’extraction, la découpe et le transport. En France, la quasi totalité des pierres tombales en granit sont actuellement importées de Chine ou d'Inde, pour une durée de vie qui dépend des concessions allouées aujourd'hui pour 15 à 35 ans. À la fin des concessions, ces pierres tombales ne sont pas réutilisées et sont concassées pour servir de remblais. La fabrication du cercueil, quand il est en bois PEFC, fabriqué en France et qu'il n'utilise pas de vernis ou colles toxiques, ainsi que le transport des corps des défunts ont aussi des impacts, mais dans une moindre mesure.

Les impacts environnementaux de la crémation se situent principalement au niveau de l’utilisation du gaz naturel pour le fonctionnement du four et au niveau de la combustion du corps lui-même. Les crématorium utilisent le gaz naturel comme source d’énergie, et celui-ci n’est pas renouvelable. Les impacts dus à la combustion du corps sont ceux des rejet, atmosphériques des fours crématoires, d'autant plus quand les crématorium ne sont pas équipés de filtres.

> Les impacts environnementaux des moyens de conservation

Les soins de thanatopraxie ou embaumement
Le but premier de la thanatopraxie est la conservation du corps à un état stable dans une température ambiante, en ralentissant la décomposition. Le procédé consiste à injecter des produits chimiques dans le corps. Au niveau environnemental, un corps contenant des produits chimiques est dommageable pour le sol (inhumation) ou l’air (crémation).

Les procédés par le froid

L'emploi de la glace carbonique (carboglace)
Cette technique traditionnelle est la plus utilisée et la plus écologique pour la conservation au domicile.

L'utilisation d'équipements réfrigérants
Les corps sont conservés dans des cases réfrigérées, des lits ou des rampes réfrigérantes peuvent être proposés à la location si le corps reste au domicile familial ou dans une maison de retraite, mais peuvent également être utilisée en salon funéraire.

> Les impacts environnementaux du cercueil

En France, le cercueil est obligatoire dans le cas d'une crémation ou d'une inhumation. Les cercueils sont habituellement faits de bois. Les principaux impacts du cercueil proviennent de sa fabrication, de son transport et de sa décomposition. En effet, un cercueil complexe (contenant souvent des tissus synthétiques comme les capitons et des métaux comme les poignées) laisse sa trace dans le sol, puisque ces matériaux sont peu biodégradables.

> Les impacts environnementaux de l’urne
Elles sont souvent composées de matériaux qui sont peu biodégradables et consomment de l'énergie lors de l’extraction et la fabrication.
Certaines urnes sont inhumées, d'autres sont plutôt exposées dans un columbarium pour une période prédéterminée. Cette option rajoute comme impact l’entretien et la construction des lieux d’entreposage, ce qui apporte son lot de dépenses énergétiques et de déchets.
Des urnes écologiques sont disponibles sur le marché. Composées principalement de bois recyclé, elles sont totalement biodégradables et diminuent les conséquences négatives de l’urne sur l’environnement.

> Un corps naturel, aucune technique de conservation chimique ou en remplaçant le formaldéhyde par des substances ayant peu d'impact sur l'environnement
> Les vêtements du défunt principalement constituées de fibres naturelles
> Le placement dans un cercueil en bois PEFC non traité ou en cellulose biodégradable
> Dans le cas d'une crémation l'utilisation d'une urne biodégradable
>Un enterrement en pleine terre (urne ou cercueil) ou une dispersion des cendres (crémation)
> Aucune tombe en granit, ni revêtement en béton ou de caveau
> Un cimetière vert est généralement rehaussée par des graminées indigènes, des arbres et arbustes
> Préservé comme espaces verts pour les générations futures puissent en profiter

> Quelques ressources pour des funérailles plus vertes







lundi 30 novembre 2015

Rencontre Littéraire Autour de La Fin de Vie et du Deuil // Par Doriane Labro

Cette rencontre mensuelle s’adresse à toute personne concernée ou se sentant concernée par la fin de vie et le deuil.

C’est une invitation à venir écouter des lectures de textes choisis, mais aussi à lire nos propres écrits, ou ceux d’auteurs que vous aurez sélectionnés.
Ce rendez-vous sera prétexte à s’écouter, à échanger et à partager sur la fin de vie et sur le deuil, dans le respect de chacun.
Cette rencontre littéraire n’a pour but que celui-là.
Prochaines dates

> mercredi 2 décembre 2015 16h

> samedi 23 janvier 16h
> samedi 27 février 16h

Le lieu
22 Rue Baron, 44000 Nantes

Pour toute information : Doriane LABRO // Conseil de Santé //06 67 05 83 26 www.larbresource.fr

mardi 3 novembre 2015

La Mort. Parlons-en.

À l'occasion de la Toussaint, l’Association pour des Coopératives Funéraires Françaises (ACFF) organise une série de conférences sur la fin de vie, la mort, les rituels funéraires et le deuil.

En octobre & en novembre 2015, sur Nantes et son agglomération pour assister à un programme de conférences.
L'objectif de ces conférences est de constituer un lieu d’échange et de réflexion sur la fin de vie, la mort, les rituels funéraires et le deuil.

Parce que nous croyons qu’occulter la mort équivaut à créer l’isolement, à nier les souffrances, à entretenir les préjugés et les tabous qui l’entourent. Parce que nous croyons qu'en parler, c’est favoriser la réflexion, l’éducation, l’entraide, la connaissance et le dialogue : amener chacun à réfléchir au sens qu'il souhaite donner à ces étapes ultimes de notre vie, susciter des discussions dans les familles afin de briser les tabous qui entourent la mort, fournir des renseignements d’ordre légal et financier, offrir un soutien dans le deuil, tels sont les objectifs de ces conférences.


Le contenu de ces conférences s’adresse aussi bien aux professionnels issus du milieu de la santé et du funéraire, qu’aux étudiants et toute autre personne intéressée à poursuivre une démarche de réflexion sur la mort et toutes les dimensions qui l’entourent.

La mort continue encore d'être un sujet tabou, mais parler de la mort c'est aussi préparer l'avenir


Nous baignons quotidiennement dans des images de mort à travers les médias. Une mort qui apparaît comme « extra-ordinaire », lointaine, abstraite, tandis que les fins de vie « ordinaires » se déroulent souvent dans le silence de lieux clos.

Introduction de Sabine Le Gonidec, co-fondatrice de l'ACFF et responsable de projet pour la création d'une Coopérative Funéraire à Nantes sur « Tous Acteurs de Notre Mort » ; nous ne pouvons pas éviter la mort, mais nous pouvons nous en occuper.

> Le deuil : un voyage difficile


La mort fait partie de la vie, nous le savons tous intellectuellement, mais peu de gens acceptent cette idée que la vie a une fin. La réalité toutefois, c'est que la mort nous attend tous à notre heure et cela sans exception. Nous verrons des gens mourir autour de nous, nous perdrons des proches et notre propre vie se terminera elle aussi, la vie poursuivant sa route pour ceux et celles dont l'heure n'est pas encore arrivée. Peu de gens osent échanger sur le sujet ou aborder franchement la question. Elle soulève beaucoup de peurs, d'angoisse, de confusion, et la mort est souvent associée aux étapes douloureuses que peuvent traverser les personnes en fin de vie. Mais il faut admettre que ces bouleversements qui accompagnent le cheminement vers la mort font partie de l'expérience à traverser. La tristesse sera toujours présente lorsqu'un proche quittera cette vie, mais cela fait également partie de l'expérience.
La perte d’un être cher vient laisser un vide énorme dans notre vie. Au fil des semaines et des mois qui suivront, chaque personne vivant un deuil passera sans doute par une foule d’émotions. Le mot deuil tire ses origines du bas latin « dolus » qui signifie douleur ou encore « dõlium » qui s’apparente au chagrin. La traversée du deuil qui s’amorce peut, en effet, être douloureuse.

Le deuil relève de l’intime et chacun, selon son histoire de vie, son vécu, vivra son deuil à sa manière et à son propre rythme. Selon la plupart des spécialistes, un deuil dure entre 9 mois et 2 ans. Ces chiffres ne sont que des repères approximatifs : chaque deuil durera aussi longtemps que nécessaire. 
Certaines personnes qui traversent un deuil peuvent avoir besoin du soutien de professionnels. Loin d’être un signe de faiblesse, ce geste traduit une preuve de respect envers soi-même.

Se poser la question de sa propre mort est une pensée rassurante pour ceux que nous aimons. Il épargne à nos proches le poids de démarches et de décisions souvent difficiles à prendre, dans des circonstances déjà éprouvantes.

Intervention de Doriane Labro, Conseil de Santé, L'ARBRESOURCE, sur « Pour des accompagnements de la fin de vie et du deuil empreints d'humanité » ; dans une société qui vit dans le déni, réapprenons à accompagner la fin de vie et laissons toute sa place au deuil ; le rôle que peut jouer le Conseil de Santé dans la fin de vie, auprès de celui qui meurt, mais aussi auprès de ses proches ; les aides qui peuvent être apportées dans la fin de vie et dans le deuil.

> Les rituels funéraires sont en pleine mutation


Les changements effectués bousculent nos repères et provoquent un questionnement. À quoi servent les funérailles ? Qu’est-ce qu’un rite efficace ? Quelles sont les tendances actuelles et leurs impacts ? Que veut-on vivre et faire vivre à nos proches ? Voilà autant de questions que l’on est en droit de se poser quand un être cher vient de nous quitter. Tenter d’y répondre, c’est saisir une occasion de déterminer ce qu’il importe de transmettre aux générations à venir en matière de rituels funéraires.


Intervention d'Anaïk Vaugeois, Présidente de l'ACFF, sur « Veiller les morts : pourquoi et comment ? » ; les rites funéraires à travers le monde, l'évolution des rites et pratiques mortuaires en France depuis quelques décennies, le sens des rites pratiqués dans les jours suivant la mort, la veillée laïque dans notre société moderne, une forme à réinventer.

Intervention de Sophie Dronet, Maîtresse de Cérémonie indépendante, sur « Pour donner du sens aux cérémonies de funérailles » ; pour ne plus jamais avoir à dire "Si j'avais su, j'aurais fait autrement." ; pour connaître les tendances actuelles et leurs impacts, s'interroger sur ce que l'on veut vivre et faire vivre à ses proches ; savoir à quoi sert une cérémonie ; savoir comment et avec qui créer et organiser une cérémonie, si les instances officielles ou religieuses ne répondent pas à ses attentes.

> Les funérailles, une cérémonie qui se prépare…


Il y a une multitude de bonnes raisons pour se poser la question de ses propres obsèques. La plus importante étant sans doute de profiter d’une dernière chance de faire vivre à nos proches une cérémonie d’adieu à notre image et qui tient compte de leurs besoins. Les choix que nous ferons seront une autre façon de leur indiquer qu’ils sont importants pour nous et que nous sommes toujours avec eux, même au-delà de notre mort.


Intervention de Brigitte Brodin, Conseillère Funéraire, sur « Les funérailles : un événement qui se prépare » ; les bonnes raisons de penser à ses propres obsèques ; les questions à se poser pour décider de funérailles à son image ; l'organisation, le prix et les prestations d'obsèques ; la législation autours des obsèques et des contrats obsèques.



> Vendredi 6 novembre à 20h // La Foresterie 44120 Vertou
> Mardi 10 novembre à 20h // Espace Marion Cahour 8 rue de Savenay 44000 Nantes // (Tram 3 : Viarme/Talensac)

> Participation de 2€ à régler sur place // Gratuit pour les étudiants

> Places limitées inscription recommandée 
Eventbrite - Conférences "La Mort. Parlons-en"


Fédération des coopératives funéraires du Québec
Cet événement est organisé en accord avec la Fédération des Coopérative Funéraires et est inspiré du "Colloque La mort. Parlons-en." qu'ils organisent : http://www.lamortparlonsen.coop/programmation-du-colloque-de-2014/ 


mardi 29 septembre 2015

Les Coopératives Funéraire au Québec : 30 ans de solidarité et d'expérience réussie

Pourquoi les Coopératives ont aussi leur place dans le secteur funéraire français : l'exemple du Québec


Dans une Coopérative Funéraire, les familles peuvent faire des choix éclairés et payer uniquement pour les services qu'ils désirent.

Il n'y a aucune pression de vente. Comme une Coopérative Funéraire est sans but lucratif, les tarifs servent uniquement à couvrir les frais de fonctionnement. Les économies ainsi réalisées profitent directement aux familles membres et non membres de la Coopérative. Les Coopératives œuvrent également à sensibiliser et lever les tabous sur la mort, afin d'endiguer l'exploitation du chagrin et de l'ignorance qui pourrait être faite autour de la mort.




Alain Leclerc Directeur Général de la Fédération des Coopératives Funéraires du Québec nous explique le rôle des Coopératives Funéraires.

http://www.fcfq.coop/


lundi 20 juillet 2015

Une sépulture très développement durable et à petit prix : une tombe potagère à Nantes

Nous vous avions parlé en mai dernier de Gaëlle Le Guillou, artiste Nantaise, qui s'intéresse à l'art funéraire, et qui a voulu concrétiser cette idée un peu folle d'aller à l'encontre de l'aspect trop souvent minéral des cimetières.

En invitant le public à la création d'un jardin en lasagne sur la concession qu'elle avait elle-même achetée au cimetière de la Bouteillerie, Gaëlle a voulu concrétiser ce projet et apporter un peu de nature dans les cimetières, pour en faire des lieux de mémoire plus accueillants.


Au cimetière de la Bouteillerie, depuis le 30 mai, vous pouvez découvrir une tombe originale et fleurie, celle de Gaëlle Le Guillou, qui avec l'aide d'amis et d'employés de la ville, a planté courgettes et potimarrons sur sa tombe potagère.
Elle vous invite à découvrir, de façon originale et durable, une autre manière d'envisager l'art funéraire au cours de séances d'arrosage les Vendredi 7 août, Jeudi 13 août, Vendredi 21 août, vendredi 28 Août à 19h.
Au cimetière de la Bouteillerie à Nantes, entrée côté jardin des Plantes
Découvrez la tombe potagère de Gaëlle en lisant l'article OF du 1er 2015 "Une artiste au cimetière. Sa tombe achetée, elle en fait un potager !"




lundi 15 juin 2015

La mort fait partie de la vie - par Doriane Labro Conseil de Santé à Nantes

Notre naissance est un événement en principe heureux, et vécu comme tel. Elle a le pouvoir de tous nous réunir, si ce n’est en présence, c’est du moins en nous reliant les uns aux autres dans l’annonce de cette nouvelle.


Cette venue dans le monde est pourtant le premier deuil que nous ayons à vivre, celui d’être expulsé du cocon dans lequel nous nous étions installés, en théorie, pendant 9 mois, et qui nous reliait comme un petit astronaute à son Lem (l’Aime). La coupure du cordon ombilical en est, sans conteste, la scission.

La vie n’est qu’une continuité de devenirs. L’évolution de chacun d’entre nous sera bien évidemment différente, selon nos propres histoires, nos propres vécus, nos héritages (histoires de vie de nos aïeux dont nous héritons). Notre mémoire va peu à peu enfouir nos premières expériences du « mourir ». La société se chargera également de nous «.classer.» par tranches d’âges, par catégories sociales, professionnelles et économiques. Elle nous modèlera à son image pour nous faire « progresser ». Selon Philippe Ariès, il existe une relation « entre l’attitude devant la mort et la conscience de soi, de son degré d’être, plus simplement de son individualité ». Il observe « la persistance pendant des millénaires d’une attitude presque inchangée devant la mort, qui traduisait une résignation naïve et spontanée au destin et à la nature ».
L'Arbre de Vie - 1909 - Gustave Klimt
Au cours du XXe siècle, dans les régions les plus industrialisées, « un type absolument nouveau de mourir est apparu », c’est la mort inversée : « la société a expulsé la mort, sauf celle des hommes d’Etat. » La mort n’est plus un fait culturel qui structure la communauté. Cette relégation de la mort est à mettre en lien avec la médicalisation de la société. La mort est aujourd’hui si effacée de nos mœurs que nous avons peine à l’imaginer et à la comprendre : nous n’osons même plus dire son nom. Elle est devenue sauvage alors qu’auparavant mourir ne paraissait pas comme quelque chose d’extraordinaire. Ariès l’appelle «.la mort apprivoisée.» parce qu’elle finit quand la proximité entre mort et vivant n’est plus toléré (et serait considérée comme une transgression qui arrache l’homme à sa vie quotidienne, à sa société raisonnable, à son travail monotone, pour le soumettre à un paroxysme et le jeter alors dans un monde irrationnel, violent et cruel).


La mort est aujourd’hui une rupture, alors que dans le passé elle était si présente autour de l’homme qu’elle faisait en quelque sorte partie de la vie. Nous nous retrouvons donc bel et bien dans une société du déni de la mort. De même que chaque individu, tout au long de sa vie, va s’enrichir en se cultivant, de même, il a le devoir de parler de la mort avec ceux qui lui sont chers. Notre société a aujourd’hui à relever un véritable défi, celui de réapprendre ensemble à accompagner la fin de vie, la mort, et le deuil qui suivra. Une société trop lisse, où tout va bien dans le meilleur des mondes, est une société qui s’appauvrit.

Nous ne sommes pas éternels, profitons donc de notre passage sur cette terre pour dire aussi à ceux que nous aimons que nous ne sommes pas immortels, que la vie n’est pas forcément un conte de fées, qu’on y meurt aussi, parfois très jeune, ou fauché dans la pleine jeunesse ; ou encore qu’une maman ou un papa peuvent aussi mourir avant leurs enfants. Elisabeth Kübler-Ross disait chaque matin avant de commencer sa journée qu’elle allait la vivre comme si celle-ci était sa dernière. Belle leçon de vie, n’est-ce pas ? Pour conclure, j’ai envie de vous dire que si la naissance a le pouvoir de nous réunir, il en va de même pour la mort. La boucle est donc bouclée, ou peut-être pas… Mais la mort fait bien partie de la vie.

Par Doriane Labro - Conseil de Santé à Nantes


Accompagnante pendant 5 années à l’hôpital Nord Laënnec - St-Herblain et coordinatrice pendant 5 années à l’Association Mort & Dignité, Doriane est une professionnelle de l'accompagnement de la fin de vie en structure, à domicile, auprès de la personne en fin de vie et de ses proches. Doriane est également la créatrice des Ateliers de soutien au deuil, et d'accompagnante du deuil. Elle a organisé des événementiels tels qu'un concert de soutien (ICO René Gauducheau) au développement des Soins Palliatifs à la Cathédrale de Nantes et des conférences autour de la fin de vie, la mort et le deuil, dont une sur « La fin de vie et l’empathie » avec Mme Rosette Poletti à Nantes.

L’Arbresource - www.larbresource.fr

> Accompagnements dédiés à toute personne en deuil

> Formations s'adressent aux professionnels de la santé, du domicile, du funéraire, aux thérapeutes et aux bénévoles d’accompagnement

> Ateliers L'Arbresource « Des clés pour être » ont été créés pour sensibiliser le grand public et les aidants à la fin de vie et au deuil

lundi 1 juin 2015

Conférence d'Information : Accompagner la fin de vie, des clés pour aider l’entourage

Mieux appréhender la fin de la vie, c’est s’offrir la possibilité de mieux s’adapter et de communiquer, c’est aussi prendre soin de soi et de ses proches. C’est aussi découvrir les gestes doux et justes, les paroles réconfortantes pour un accompagnement de qualité, vécu, inoubliable et sans regrets.

Ces conférences s'adressent à tout public concerné et touché par la fin de vie ayant le besoin de se préparer à une approche singulière avec des personnes expérimentées qui accompagnent, pour devenir plus fort pour traverser les moments délicats et se préparer à la séparation.
Agnès Blondel
Accompagnatrice et soutien
pour les moments délicats de la vie


Enrichie de ses 34 années d’expériences hospitalières et une activité de cadre infirmière en EHPAD, Agnès Blondel propose un partage de connaissances, de gestes, d’aptitudes simples et justes pour se préparer à accompagner la fin de vie ou d’une personne fragilisée par la maladie.



Ces conférences réalisées en partenariat avec Véronique Rocher, médiatrice pour l’accompagnement des personnes et leurs proches en fin de vie, nous permet de proposer :

> l’approche de situations de fins de vie hospitalières, au domicile privé ou collectif

> des clés pour aider l’entourage : se préparer à affronter la fin de vie d’un proche, mieux adapter sa présence aux situations

L’approche est nourrie de témoignages authentiques qui permettent d’élargir sa réflexion et sa prise de conscience. A la fin de la conférence, il est proposé un échange verbal et une présentation d’ateliers qui proposent des clés pour aider à :

> Se préparer à un moment délicat parfois insoutenable
> Prendre conscience des attitudes favorables à la communication par la présence, les gestes, la parole
> Etre désignée la personne de confiance
> Savoir utiliser le congé de solidarité
> Connaître les directives anticipées



Témoignages à la suite d’une conférence : « J’ai pris conscience qu’il est possible de se préparer et de ne pas culpabiliser. Cela fait du bien à entendre et rassure. »




Venez écouter les témoignages de professionnelles qui accompagnent des personnes en fin de vie pour apprendre comment partager ce que vit votre proche fragilisé, être plus fort pour affronter et traverser ces moments douloureux, mieux s’adapter, communiquer, prendre soin de soi et d'un proche.


> Mardi 26 mai 2015 20h30 à 22h /// Espace Capillaire- Pl. Pirmil – Nantes
> Mercredi 3 juin 2015 18h30 à 20h /// Les Biens-Aimés, Librairie-Café-Films 8 rue de la Paix – Nantes

> Jeudi 4 juin 2015 20h00 à 21h30 /// 7 rue Jules Ferry – Bouguenais Les Couëts



Inscriptions par mail vivreletemps@gmail.com
sur le site www.letempsdeseledire.com
ou par téléphone auprès d'Agnès Blondel au 06 50 63 15 49 Accompagnatrice et soutien pour les moments délicats de la vie

mercredi 27 mai 2015

Une Tombe Potagère au Cimetière de La Bouteillerie à Nantes

Ce chantier participatif est proposé par Gaëlle Le Guillou, lauréate du prix des arts visuels de la Ville de Nantes en 2014. Elle vous invite à venir participer à la création d’un “jardin en lasagnes” sur une tombe samedi 30 mai 2015 à 10h30.


Gaëlle Le Guillou
Tombe Potagère 42x22x29 cm
Artiste nantaise, Gaëlle Le Guillou s'intéresse depuis longtemps à l'art funéraire et se questionne sur les pratiques contemporaines dans les cimetières. Dans la continuité des expositions de “La Gisante en Fleurs “ au cimetière de la Miséricorde en 2011 et de “La Tombe Gourmande” au Passage Sainte Croix en 2013, elle poursuit cette démarche consistant à apporter des éléments de vie dans les cimetières afin qu'ils soient plus chaleureux et accueillants.

​​L’été dernier, elle a acheté une concession. Elle lui permettra d'expérimenter de nouveaux axes de réflexion autour de l'art funéraire et plus particulièrement de “la tombe”, sa tombe. Sa première proposition est soutenue par­ l’association Big Bang Mémorial​, une association qui vise à apporter un nouveau regard sur les lieux intimes et communs que sont les cimetières et par ­ ​la Ville de Nantes.

Sa première proposition est la création d’une Tombe Potagère ​en lasagne.

Recette pour faire une lasagne :
1 : carton
2 : broyage bois, 10 cm d'épaisseur
3 : tonte de gazon, 5 cm d'épaisseur
4 : déchets de cuisine
5 : paille, 7 à 10 cm d'épaisseur
6 : mélange compost / terreau, 7 à 10 cm d'épaisseur
7 : légumes et fleurs...

Elle a installé sur son emplacement un cadre en bois afin de contenir tous ces ingrédients. La technique de culture en lasagne est très intéressante pour créer un jardin sur du béton. Cela se pratique sur des toitures d’immeuble, par exemple. D’autre part, Les cimetières nantais sont encore des lieux soumis au traitements chimiques qui polluent l’environnement.​ C’est pourquoi elle préfère que ses légumes poussent hors sol !

Elle n'est pas non plus certaine de manger ses récoltes! Ils seront symboliques d’un avenir qu’elle espère plus doux, plus naturel et créatif.  Cultiver sur la tombe d’un être aimé, c’est passer un bon moment auprès de lui et aussi une façon de réintégrer la nature au cimetière. Le cimetière est un lieu de mémoire pour les vivants, elle aimerait que les tombes reflètent davantage la personnalité des défunts.


Venez participer à la création d’un “jardin en lasagnes” sur une tombe
samedi 30 mai 2015 à 10h30.
Inscription au : 06 80 50 42 38 / ​bigbangmemorial@gmail.com
Une création soutenue par La Ville de Nantes et L’association Big Bang Mémorial









Le cimetière de la Bouteillerie a une superficie de 6 hectares. Il est situé à proximité de la gare et longe le jardin des plantes. Il est austère car très minéral, pourtant, Gaëlle le trouve très beau et émouvant. Elle conseille à tous d’y passer pour la curiosité.

C'est paru dans la presse : Article OF du 25 mai 2015 "Nantes Insolite : une tombe potagère au cimetière de la Bouteillerie"

Cimetière de la Bouteillerie
9 et 11, rue Gambetta 44 000 Nantes
Tél /// 02 40 41 93 88

ouvert tous les jours :
> Du 1er février au 1er novembre de 8h à 20h (Des agents sont présents sur le site de 8h30 à 12h et de 14h à 18h)
> Du 2 novembre au 31 janvier de 8h à 18h (Des agents sont présents sur le site de 8h30 à 12h et de 14h à 17h)

mercredi 13 mai 2015

Première Réunion Publique : Pour Une Coopérative Funéraire À Nantes

L’Association pour des Coopératives Funéraires Françaises (ACFF) lance sa campagne d’adhésion

Depuis plus d’un an, une équipe de 11 volontaires travaille sur un projet de Coopérative Funéraire. Inspiré de l'expérience plus que réussie du mouvement des Coopératives Funéraires du Québec, ce projet a pour ambition de porter et de voire naître à Nantes, la première Coopérative Funéraires française à caractère laïque.

Qu'est-ce qu'une Coopérative Funéraire

Une coopérative funéraire est une association de personnes regroupées pour satisfaire leurs besoins en matière d'organisation d'obsèques au moyen d’une entreprise funéraire. Les membres sont collectivement propriétaires de la coopérative. Le pouvoir est exercé démocratiquement par l’assemblée des membres et par les administrateurs élus.

Les propriétaires sont donc les personnes qui désirent utiliser les services funéraires de la coopérative lors de leur décès ou celui d'un proche, ou toute autre personne privée ou morale y ayant un intérêt.
Les services funéraires offerts seront les mêmes que ceux que l'on retrouve sur le marché (organisation des funérailles, vente de cercueils et d'urnes, salons d'exposition, travaux de marbrerie...).
Les différences se retrouveront au niveau de l'étendue des services offerts, de la fixation des prix des services et de l'utilisation des trop-perçus qui sera déterminée par les membres de la coopérative. Les utilisateurs des services étant aussi les propriétaires de la coopérative, ils auront leur mot à dire sur la qualité des services offerts, et l'offre de services sera absente de pression de la part des conseillers.
Une Coopérative Funéraire place l’économie au service des personnes et non l’inverse. Elle répond à des principes de finalité de services à ses membres, une autonomie de gestion, un processus de décision démocratique, la primauté des personnes et du travail sur le capital, une éthique dans l'accompagnement, des actions de sensibilisation, d'éducation populaire et le principe de solidarité.
Une Coopérative Funéraire cherche à satisfaire les familles endeuillées, peu importe leur budget. Elle cherche à se distinguer par son approche humaine et cherche à répondre aux besoins des membres et des non-membres dans le respect des valeurs de solidarité, d’entraide et d’intégrité. Elle cherche également à remplir une mission d’information et d’éducation : amener les gens à réfléchir et à décider d’avance de la gestuelle d’accompagnement, susciter des discussions dans les familles afin de briser les tabous qui entourent la mort, fournir des renseignements d’ordre légal et financier, offrir un soutien dans le deuil, former le public à la coopération...

Les raisons d'être d'une Coopérative Funéraire

La création d'une Coopérative Funéraire :

> Serait un moyen d'offrir des services de grande qualité à ses membres et à la population en général, au meilleur prix possible ;
> Ce serait un moyen de diffuser des pratiques commerciales respectueuses et éthiques dans le secteur ;
> Ce serait un moyen d'informer les citoyens en amont de la survenue du décès, d' avoir accès gratuitement à de l'information objective et de la documentation pratique sur tous les aspects de la fin de vie, de la mort et du deuil ;
> Ce serait un moyen de promouvoir la réflexion sur les rituels entourant la mort par une recherche de sens à donner à ces événements et par la sensibilisation aux enjeux de la consommation dans ce domaine ;
> Ce serait un moyen de se responsabiliser et de s'entraider dans ces moments difficiles ;
> Ce serait un moyen d'appuyer l'économie locale et régionale (capitaux locaux, achats responsables) ;
> Ce serait un moyen d'affirmer des valeurs d'entraide, de démocratie, d'équité et d'engagement envers la collectivité ;
> Ce serait un moyen pour ses membres de prendre part aux décisions financières et décider de l'attribution des excédents, de participer aux décisions concernant les grandes orientations de l’entreprise.


Protégeons notre patrimoine local

Depuis quelques années, les fonds d'investissement tentent, par la voie d’acquisitions massives, de prendre un contrôle significatif de l’industrie funéraire en France.
Grâce à la création d'une Coopérative Funéraire à Nantes, les familles de la région pourront bénéficier des retombées économiques et sociales de son activité. Il y va donc de la conservation de notre patrimoine local et du contrôle des citoyens dans un secteur commercial à part qui est celui des funérailles.

Un appel à la population

L'Association pour des Coopératives Funéraires (ACFF) invite le public à devenir acteur de ce projet de Coopérative Funéraire et ainsi participer à sa naissance dans la région nantaise. La coopérative compte ainsi recueillir l’adhésion de 200 nouveaux membres.

Fondée en décembre dernier, l'ACFF s’est donnée comme priorité de mettre toutes l'énergie et le savoir-faire de ses membres au service de la préfiguration d'une Coopérative Funéraire à Nantes. Le défi de cette année est axé dans un premier temps sur l'adhésion des membres de l'ACFF. Ces membres deviendront les futurs sociétaires de la Coopérative Funéraire de Nantes. En effet, la force d’une coopérative repose essentiellement sur le dynamisme et la mobilisation des ressources et des populations locales.

Par leur adhésion dans un premier temps à l'ACFF puis ensuite à la Coopérative Funéraire, les membres deviendront collectivement propriétaires de l’entreprise. Le pouvoir sera exercé démocratiquement par l’Assemblée Générale annuelle selon le principe une personne = une voix et ses administrateurs seront élus parmi les membres réunis en Assemblée Générale. L’adhésion à la Coopérative Funéraire permettra également aux membres d’orienter la coopérative quant à la mise en œuvre d'actions de solidarité, d’information et de sensibilisation en lien avec le deuil et à la fin de vie.

L’objectif d'ici la fin de l'année est de recruter 200 nouveaux membres. Des rencontres d’information se tiendront dans l'agglomération nantaise à partir du mois de mai. Ces rencontres seront organisées par les membres du Conseil d'Administration de l'ACFF. La première réunion publique aura lieu à Orvault le 22 mai prochain, dans le quartier de la Bugalière, à partir de 20h30 à la Serre Ondine.


En devenant membre de l'ACFF, chaque citoyen qui le souhaite pourra montrer son soutien au projet de Coopérative Funéraire et contribuer à sa création et à son développement.

mardi 31 mars 2015

Zoom sur le Contrat Obsèques Financé : Prévoir et Financer ses Obsèques à l'Avance

Le décès d’un proche est une épreuve difficile à traverser, qui exige d’accomplir rapidement certaines démarches administratives. Pour éviter ces démarches et ces frais à vos proches liés à votre décès et pour assurer le respect de vos volontés, vous pouvez conclure un contrat dit de "règlement de prestations d'obsèques à l'avance" personnalisées pouvant garantir le règlement ET l'organisation des funérailles. Mais ne soyons pas dupes, les intérêts financiers du secteur sont tels, qu'il est nécessaire d'être vigilant face aux propositions faites par les opérateurs funéraires.

> Le Contrat Obsèques Financé, mode d'emploi

Vous définirez avec un opérateur funéraire les volontés et les prestations que vous désirez voir respectées lors de vos obsèques. L'opérateur funéraire établira un devis détaillé ainsi qu'un descriptif précis de vos souhaits. Ces documents vont constituer la base du contrat-obsèques. Vous êtes libre de donner suite ou non à cette proposition. En fonction de votre âge, de vos souhaits et de votre capacités financières, vous pouvez choisir le mode de règlement le plus adapté : en une fois ou échelonné.

Vos paiements sont encaissés par l'assureur qui garantit le contrat. Une entreprise de pompes funèbres n'est en effet pas autorisée à encaisser la moindre somme d'argent en son nom pour des obsèques prévues par avance. Votre argent est ainsi totalement sécurisé et placé de façon à générer des intérêts pour compenser l'augmentation du coût des prestations funéraires.

Ce type de contrat prévoyant des prestations obsèques à l'avance précise, de façon détaillée, les conditions des obsèques et leur coût (combinaison d'un contrat d'assurance sur la vie et d'un contrat de prestations funéraires). Il a une valeur de disposition testamentaire et la compagnie d'assurances, auprès de laquelle il est souscrit, doit veiller à son application sans qu'un complément de prix ne soit réclamé après le décès. 

Ce type de contrat prévoit à la fois le financement des obsèques et leur organisation. Il comporte donc à la fois :
     > un contrat d’assurance destiné au financement, géré par un assureur 
     > et un contrat de prestations funéraires, pris en charge par un opérateur funéraire.

À votre décès, l’assureur auprès duquel vous aurez souscrit souscrit le contrat, versera le capital prévu dans le contrat à l’opérateur funéraire désigné comme bénéficiaire. Un contrat de prestations d’obsèques y est associé au contrat d’assurance. En tant que souscripteur du contrat vous devrez prévoir avec l'opérateur funéraire les produits et les prestations funéraires et organiser à l’avance votre cérémonie d’obsèques. Dans ce contrat, l’opérateur funéraire est tenu de détailler les produits et les prestations qu’il s’engage à réaliser, ainsi que les biens et services funéraires qui ne sont pas couverts par ce contrat. Le contrat d’assurance doit mentionner la possibilité, pour vous, de modifier à tout moment certaines prestations (nature des obsèques, mode de sépulture…) et de changer d’opérateur funéraire. Depuis la loi du 26 juillet 2013 les contrats obsèques ne doivent plus proposer des formules globales mais être personnalisés, c'est-à-dire adaptés à la demande de chaque souscripteur.

Avec ce type de contrat vous recherchez la sécurité : la certitude que les prestations que vous aurez choisi seront exécutées de manière conforme et qu'aucun supplément de prix ne sera demandé à vos ayants droit.

Vos paiements seront encaissés par l'assureur qui garantit le contrat. Une entreprise de pompes funèbres n'est en effet pas autorisée à encaisser la moindre somme d'argent en son nom pour des obsèques prévues par avance. Votre argent est ainsi totalement sécurisé et placé de façon à générer des intérêts pour compenser l'augmentation du coût des prestations funéraires.

Il est recommandé de transmettre un double du contrat d'assurance et de la facture des pompes funèbres à une ou plusieurs personnes de votre choix après la signature de ce dernier. De cette façon, vous avez l’assurance qu’au moins un de vos proches est au courant que vous avez organisé et financé vos obsèques à l'avance.

> Quelques conseils et critères de l'AFIF pour sélectionner son contrat
    > Il est préférable de toujours interroger plusieurs sociétés de pompes funèbres sur leurs prestations, leurs produits, leurs tarifs et les types de contrats proposés.
    > Une société de pompes funèbres doit toujours remettre gratuitement et sans engagement un devis très détaillé ainsi qu'une documentation complète sur les contrats.
    > Il est nécessaire de vérifier que le contrat proposé corresponde exactement à votre besoin.
    > Sachez que les organismes bancaires ou financiers ne sont ni habilités,  ni compétents pour l'organisation des funérailles.
    > Intéressez-vous à la manière dont les risques de fluctuation des prix et des taux d'intérêts sont pris en compte.
    > Lors de la souscription d'un contrat de "prestations d'obsèques à l'avance" : exigez l'inscription du nom et de l'adresse de l'entreprise de pompes funèbres que vous avez choisi et faites ajouter au contrat, que vos proches et vous-même restez libres de la sélection d'une nouvel opérateur funéraire en cas de revente, d'arrêt d'activité ou de dépôt de bilan de la première société désignée. N'acceptez pas qu'une mutuelle ou une société d'assurance vous impose une société funéraire ou un regroupement commercial. Vous êtres en droit d'exiger que votre contrat d'assurances ou mutualiste signale le respect de votre choix pour une pompes funèbres et la possibilité de changer à tout moment cette entreprise pour une autre.
> Les dépenses à ne pas inclure dans un contrat de règlement d'obsèques selon les recommandations de l'AFIF  :
    > Un séjour et un transfert en chambre funéraire. En effet, 80% des décès ont lieu dans un établissement médical qui doit respecter le principe législatif et ministériel de gratuité pour l'hébergement du corps. Cette mesure impose la mise à disposition d'une chambre mortuaire ou la prise en charge des frais pour les 3 premiers jours qui suivent le décès, à savoir le transport ainsi que les coûts du séjour dans une structure privée ou communale. Lors d'un décès au domicile, dans une maison de retraite ou un EHPAD (considérés comme étant le domicile de la personne), le corps peut rester au domicile ou dans l'établissement dans l'attente de la mise en cercueil.
    > Les soins de conservation. Les soins de conservation ainsi que le déplacement du défunt ne peuvent pas être imposés, sauf rares exceptions. Les religions bouddhiques, islamiques, juives et orthodoxes n'acceptent pas les injections formolées. il ne pas accepter que soit facturé globalement une technique de conservation avec une prestation de présentation (toilette, habillage, maquillage et coiffure)
    > La cotisation à un organisme associatif subordonné à la société funéraire ou d'assurance qui l'utilise. Cette dépense - souvent onéreuse - n'apporte aucune garantie de défense de vos intérêts et peut aussi se retourner contre vous lors d'un différent avec une société de pompes funèbres.
> Le droit à renonciation

Vous pouvez, pendant 30 jours à compter du premier versement, renoncer à un contrat. Si le premier versement est intervenu avant la remise des conditions particulières, le délai de 30 jours commence à courir à partir de la date à laquelle sont reçues les conditions. Les garanties prennent fin à la date de la lettre recommandée. La renonciation entraîne le remboursement intégral des sommes versées à la souscription dans un délai maximum de 30 jours à compter de la réception de votre lettre recommandée.

> Droit d'actualisation et modification d'un contrat obsèques

Afin de garantir au contractant ou au souscripteur d'une formule de prestations d'obsèques à l'avance sa pleine et entière liberté de choix sa vie durant, le contrat doit prévoir explicitement la faculté pour le contractant ou le souscripteur de modifier la nature des obsèques, le mode de sépulture, le contenu des prestations et fournitures funéraires, l'opérateur habilité désigné pour exécuter les obsèques.
Il est important de vérifier régulièrement et, en cas de besoin, actualiser votre contrat obsèques, car les prestations et les produits initialement choisis peuvent ne plus correspondre à votre souhait et les dirigeants et les propriétaires des pompes funèbres ont peut-être changé.
Les sociétés de pompes funèbres ou d’assurances n’ont pas le droit de refuser vos modifications (entreprise funéraire, services ou produits). Attention : il n'existe pas de rétroactivité pour les contrats souscrits avant le 10 décembre 2004. Ceux-ci n'offrent pas cette liberté de modification et ne peuvent pas être modifiés.

> Règlement du contrat

Quel que soit le contrat sélectionné, il faut toujours payer à l'ordre de la société d'assurance qui va gérer le capital et ne jamais régler un contrat en prévision d'obsèques à une entreprise de pompes funèbres, un cabinet de courtage, une association ou tout autre organisme collecteur.

> Se faire conseiller et accompagner

Le site internet www.afif.asso.fr et la permanence téléphonique 01 45 44 90 03 de l’Association française d’information funéraire sont gratuitement mis à votre disposition pour vous conseiller et vous permettre d'obtenir l'explication détaillée d'un ou de plusieurs devis.

Certains moments sont particulièrement difficiles à vivre et la perte d’un être cher est assurément un moment où se mêlent chagrin, tracas et douleur. Plusieurs événements imprévus surgissent et il est facile de se sentir dépassé et incertain dans ses décisions. Il peut être rassurant dans ces circonstances de pouvoir compter sur un accompagnement éclairé. Attentive à la souffrance des personnes endeuillées, Sophie DRONET, Maîtresse de Cérémonie indépendante vous permettra de réaliser vos choix dans une approche simple, humaine et sans pression commerciale. Dans un climat de respect et de dignité, vous retrouverez une aide et un soutien pour vous accompagner tout au long de cette douloureuse épreuve.
Sophie DRONET vous propose ses services pour :
Sophie DRONET
Maîtresse de Cérémonie Indépendante
> vous orienter, vous conseiller et vous aider à évaluer vos besoins lors d'un simple entretien conseil ;
> réaliser pour vous des demandes de devis et vous aider à choisir l'opérateur funéraire le plus à même de répondre à vos souhaits ;
> elle peut également organiser et coordonner entièrement une cérémonie d'obsèques personnalisés (cérémonie civiles ou religieuses).

Contact : 06 75 96 72 41 ou maitressedeceremonieds@gmail.com